Le récit écologique n’est pas seulement le refus grandissant de la course à l’abîme : c’est l’aspiration encore minoritaire à une vie simple. Pour les catastrophistes Pablo Servigne et Raphaël Stevens (Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes), la catastrophe a déjà commencé, elle va s’accélérer : « Être catastrophiste, ce n’est pas être pessimiste ou optimiste, c’est être lucide. ». Les collapsologues ne se font pas d’illusions sur les possibilités de ressaisissement du capitalisme, qui nous a menés à l’abîme, ni sur le réformisme « vert ». C’est trop tard. Nous devrons affronter la fin du pétrole qui va paralyser nos sociétés, nous avons dépassé quatre des neuf « seuils critiques » au-delà desquels la vie sur Terre se dérègle gravement.
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