Ces deux discours ne sont pas incompatibles, ce n’est pas parce que les villes vont devenir invivables qu’il ne faut pas favoriser la permaculture, tout au contraire. De toute façon la base de raisonnement est la même, l’écologie scientifique nous dit depuis les années 1970 que notre futur tend au cauchemar dans une course à l’abîme. Nous ne pouvons pas échapper aux réalités biophysiques et la planète ne négocie pas. De plus nous ne voulons pas voir ce que nous faisons. Partout et toujours Homo sapiens a eu un comportement collectivement destructeur. Partout, surtout depuis l’invention de l’agriculture, Homo demens anéantit les espèces, détériore les écosystèmes, ruine la base de sa propre alimentation et commet des massacres dirigés contre lui-même. Cette aptitude au suicide de masse s’accélère aujourd’hui. Ce n’est pas faire du catastrophisme que de montrer la réalité aux jeunes en voie de scolarisation, à plus forte raison aux adultes : épuisement des ressources fossiles, choc climatique, stress hydrique, perte de biodiversité… sans compter le poids des dettes que nous léguons en France aux générations futures.
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
Commentaires récents