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Avez-vous bien pris conscience que, dans la journée, vous mettez l’accent sur l’objet perçu et rarement sur ce que vous êtes foncièrement et où pourtant celui-ci ne fait qu’apparaître et disparaître ? C’est pourquoi, vous ne vous réveillez pas comme un homme heureux : vous avez mal vécu la journée précédente. Si, au contraire, vous avez senti davantage la présence de laquelle émane toute apparition et disparition, alors vous êtes disposé à embrasser le monde. Je vais vous donner un exemple : Quelqu’un vous demande : « Qu’avez-vous dans votre main ? – rien ». Mais, la main est là. Vous avez pensé à l’objet et oublié le sujet. C’est en cela que votre réveil peut conditionner votre journée. Vous allez me dire : « Comment dois-je procéder ? » Tout d’abord, en tant que regard, méditation, observation, choisissez la sensation de votre corps, épousez-la telle qu’elle est à l’instant, sans vouloir la changer, ou pire, la refuser. Tout ce qui est résidu dans cette perception va s’éliminer et seule, reste l’attention. Soyez cette attention, elle ne se nomme pas, ne s’objective pas, c’est la Présence. Cela se sent, se sait, ne s’explique ni ne se raisonne. Envoyez-vous nous indiquer ce qui éveille l’attention dont il est question ici ? Regardez, interrogez votre nature phénoménale, vous constatez sa perfection initiale et cette beauté vous permet de voir à l’extérieur, (ce que nous appelons extérieur) tout ce qui est beau. Cette harmonie vous stimule, vous rend attentif. Ce n’est pas une observation, simplement une contemplation sur le plan de la vision, de l’audition, du toucher. Vous comprenez bien ? Prenons un exemple pour vous aider : Vous entrez dans une cathédrale, vous voyez l’harmonie des proportions, les relations parfaites entre ses parties. N’êtes-vous pas stimulé par cette noblesse, cette pureté ? Pour répondre maintenant à votre question : « Qu’est-ce qui fixe notre attention ? » C’est l’amour pour la beauté qui crée l’unité. Seulement, on ne peut vous l’enseigner, affiché-le vous-même, affiché la joie. Votre nature phénoménale découle directement de cette joie qui en est le grain. Ce parfum était là avant notre naissance. Vous projetez la beauté puisqu’elle est en vous. Ce grain est en quelque sorte un sentiment original qui ne s’objective pas. Quand vous le pressez, vous appliquez automatiquement à l’adorer et enfin, il n’y a plus ni adorateur, ni adoré, mais unité dans l’harmonie et l’amour. Jean Klein – revue Être 1993, n°4 pag.90-91 ******* Vi siete resi conto che durante il giorno vi concentré sull’oggetto percepito e raramente su ciò che siete realmente, eppure questo non fa che apparire e scomparire? Questa é la ragione per cui non vi svegliate come una persona felice : non avete vissuto bene il giorno precedente. Se, al contrario, avete sentito di più la presenza da cui emana tutto ciò che appare e scompare, allora siete disposti ad abbracciare il mondo. Vi faccio un esempio : qualcuno vi chiede : « Cos’hai in mano ? – Niente ». Ma la mano è lì. Avete pensato all’oggetto e dimenticato il soggetto. Ecco come il vostro risveglio può condizionare la vostra giornata. Mi direte: « Come devo procedere ? » Prima di tutto, in quanto sguardo, meditazione, osservazione, scegliete la sensazione del vostro corpo, accoglietela così com’è al momento, senza volerla cambiare, o peggio, rifiutandola. Tutto ciò che è residuo in questa percezione sarà eliminato e rimarrà solo l’attenzione. Siate questa attenzione, essa non si nomina, non si oggettiva, è la Presenza. Questo é sentito, questo si sa, non si spiega né si ragiona. Può dirci cos’è che attira l’attention di cui stiamo parlando? Garder, interroger la vostra natura fenomenica, constater la sua perfezione iniziale e questa bellezza vi permette di vedere all’esterno, (ciò che chiamiamo esterno) tutto ciò che è bello. Questa armonia vi stimola, vi rende attenti. Non è un’osservazione, ma semplicemente una contemplazione a livello della visione, dell’udito, del tatto. Riesce a capire ? Facciamo un esempio per aiutarla : Entra in una cattedrale, vede l’armonia delle proporzioni, i rapporti perfetti tra le sue parti. Non si sente stimolato da questa nobiltà, da questa purezza ? Ora per rispondere alla sua domanda : « Cosa fissa la nostra attenzione ? È l’amore per la bellezza che crea l’unità. Ma non lo si si può insegnare, senta lei stesso, senta la gioia. La sua natura fenomenica scaturisce direttamente da questa gioia che ne è il seme. Questo profumo c’era già prima che noi nascessimo. Può proiettare la bellezza perché essa è in lei. Questo seme è in un certo senso un sentimento original che non può essere oggettivato. Quando lo si percepisce, Automaticamente si comencia ad adorarlo e alla fine non c’è più né adoratore né adorato, ma unità nell’armonia e nell’amore.
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